08 Janvier 2010C'est enfin mon anniversaire. J'allais faire un goûter avec mes copains. Dix ans, ça se fête.
Je courrais dans le salon alors que je venais de me réveiller, j'étais au moins sur de trouver ma maman. Quand je vis que personne y était, je me dirigeais avec enthousiasme vers la cuisine, en m'approchant, je sentais les pancakes, mon petit déjeuner préféré. J'ouvrais la porte avec hâte. Ma mère se retournait vers moi avec un grand sourire. Elle me prie bien vite dans ses bras. «
Joyeux anniversaire ma princesse. » Je la serrais très fort et lui fis un énorme bisou. «
Merci Maman. Et papa il est où ? » Elle me prie le visage entre les mains et me regardait avec compassion. Je devinais alors qu'il n'était pas là, comme chaque année. «
Je suis désolée ma puce, papa avait beaucoup de boulot » «
Comme tous les jours. T'inquiètes pas maman, je suis grande je sais qu'il ne sera jamais là. Tu es là toi, c'est plus important. » Elle me fit un sourire et me repris dans ses bras. «
Ne dis pas ça chérie, je suis sûr qu'il sera là un peu plus tard » «
Maman, je m'en fiche. Je veux être qu'avec toi. Je t'aime maman » «
Je t'aime aussi ma puce ».
J'aurais dû m'en douter. Mon père n'était jamais là, toujours occupé au boulot. Il était un grand chef d'entreprise et il ne faisait pas attention à nous. Mais je m'en fichais, ma mère était toujours là elle au moins. Je l'aimais très fort. Elle ne voulait que le meilleur pour moi n'importe quelle voie je voulais prendre, alors que mon paternel ne voulait qu'une chose, que je marche dans ses pas et qu'un jour, quand je serais grande, je reprenne l'entreprise. Mais moi je voulais travailler pour aider les gens. Je n'ai que dix ans je sais, mais je ne veux pas faire comme mon papa. Je veux être là.
Ma maman partie dans le salon alors que je m'apprêtais à manger. Elle revint avec un gros paquet. «
Tiens ma puce, joyeux anniversaire. Il est de Papa... » je ne pouvais que la stopper. «
Maman, j'ai dix ans, je ne suis pu un bébé, je sais que papa n'a jamais acheté un cadeau pour moi. C'est toi qui a été le chercher dans le magasin. Il sait même pas ce que s'est. » Elle fit sa petite tête tristounette. «
Ma chérie, je sais que tu es grande, mais tu ne peux pas dire ça. Ton papa t'aime très fort je le sais. Puis peut-être que j'ai été le chercher, mais papa m'a aidé. » Je savais qu'elle mentait pour que je ne déteste pas mon père, mais c'était trop tard. Je ne dis rien, lui fis un sourire et ouvrais mon paquet.
Quand je vins à découvrir que c'était un gros carton remplit de boîte pour faire des aquarelles, des dessins et d'autres choses j'étais heureuse. «
Merci maman » Dis avec un grand sourire avant de revenir dans ses bras.
10 Mai 2008 Matin«
Maman, tu as vu mes clés de voiture ? » ça faisait déjà trente minutes que je les cherchais un peu partout dans la maison et je commençais sérieusement à perdre patience.
« C'est ça que tu cherches ? » Une voix masculine derrière moi alors venait à me répondre. C'était mon père. J'allais pour les prendre pour partir aux cours de droit, mais il les ramassait dans sa poche. «
Qu'est-ce que tu fais ? Donnes les moi s'il te plait » «
Non. Il faut qu'on parle Kayla. » «
Je n'ai rien à te dire, je vais être en retard à mon cours, alors rends les moi. » «
Oh que non jeune fille, tu vas venir avec moi, nous allons parler, ce n'est pas une heure de retard qui va changer quoi que ce soit » «
Mais sérieusement... » «
Il n'y a pas de Mais, tu me suis, un point c'est tout. Puis dépêches toi, tu seras encore plus en retard sinon. »
Il avait le don de me taper sur le système, j'avais tellement de haine contre lui. Il n'était jamais là , ou quand il se montrait, c'était pour me parler de son entreprise, que je devais la reprendre et blablabla. Il loupait mon anniversaire chaque année depuis que j'ai quatre ans. Je savais déjà de quoi il voulait me parler alors je trainais des pieds en le suivant. Je n'avais pas le choix ou je ne pourrais jamais aller suivre mes cours. Arrivés dans le salon, il s'installait dans le petit fauteuil en face du canapé. Ce qui voulait dire, prends place devant moi. Je vins à m'asseoir alors.
« Ecoutes Kayla, je ne veux plus que tu suives les cours de Droit. Je ne comprends même pas pourquoi tu t'es lancée dedans, sans mon accord soit disant passant, alors que je te promet déjà un bel avenir. Tu seras bientôt à la tête de celle-ci, tu pourrais déjà y être d'ailleurs. Tu as dix huit ans, tu pourrais m'épauler. » Je prie sur moi pour ne pas exploser devant lui mais je bouillonnais à l'intérieur de moi. « Tu rigoles là j'espère ? Si je fais ces études c'est parce que je veux être avocate et non à la tête d'une entreprise d'informatique. J'en ai rien à faire de tout ça. Maman m'a... » « [color=#0066ff]Maman n'est pas là et je suis sur qu'elle serait d'accord avec moi.[/
color] » «
Jamais. Elle n'a jamais été d'accord avec toi. Tu t'en fous pas mal d'ailleurs. » «
Kayla Elly je ne te permet pas de me parler ainsi, je suis ton père. » «
Ah parce que maintenant tu l'es ? C'est bien quand ça t'arranges ça. » Il se levait et je vis sa main partir tellement vite vers mon visage que je ne pouvais l'esquiver. Ma main se portait directement vers ma joue. Les larmes aux yeux, non pas de mal, ni de peine seulement de haine. «
Si tu savais à quel point je te déteste. J'ai toujours été la fille modèle que tu voulais, toujours à avoir des notes qui frôlent la perfection, je ne suis jamais sortie parce que tu aurais hurlé, je n'ai jamais eu d'amis autres que riches parce qu'il fallait que je sois du même standing que toi. Et bien tu sais quoi, avoir cette nouvelle vie, ces études ça m'a changé la vie. Déjà, je ne te vois pas et je me suis fait des amis bien meilleurs que ceux que tu voulais pour moi. Plus jamais tu me porteras la main dessus. » «
Sinon quoi Kayla ? Tu vas aller pleurer dans les bras de ta mère ? » «
Et bien au moins elle, elle a toujours été là pour moi »
Sur ce, je tournais les talons afin de partir vite d'ici. Je n'avais pas mes clés, tant pis je louperais les cours aujourd'hui. Mais alors que je traversais l'allée de cette maison si parfaite, ma mère m'attrapait le bras. Je ne l'avais pas vu arriver. «
Chérie, pourquoi n'es tu pas en cours ? » Elle décala la main que je gardais sur ma joue pour ne pas qu'elle le voit. «
Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il a encore fait ? Kayla chérie, réponds moi s'il te plait. ». Mes yeux s'embuaient de larmes. «
Maman, je le déteste, je ne sais même pas comment tu fais pour être encore avec un sale type comme lui. » «
Il t'a frappé ? Pourquoi ? » «
Je lui ai juste la vérité et il a voulu que j'arrête mes cours pour aller dans son entreprise miteuse. » Sans que je puisse l'en empêcher, elle ouvrit la porte avec une telle force que je croyais vraiment qu'elle allait voler. «
Patrick. PATRICK » Hurlait-elle dans la maison. Il arrivait essayant de lui attraper la main. «
Ne me touches pas et ne touches plus jamais Kayla où je te jure que je ferais de ta vie un enfer. Je te donne un jour pour faire tes valises et dégager d'ici. Jamais je ne te permettrais de frapper ma fille. Tu as compris. Dégages »
Elle repartait vers moi tout en ayant attrapé mon sac au passage et refermant la porte toujours avec autant de force. «
Je suis tellement désolée ma chérie. Je t'emmène en cours et je viendrais te chercher, ne t'inquiètes pas, ça va aller, tout va s'arranger. » Je prie ma mère dans les bras avant de monter dans sa voiture.
10 Mai 2008 SoirMes cours étaient terminés, j'avais tant bien que mal suivi ce que mon professeur me disait. Mais j'étais souvent dans la lune. Mon prof m'appela alors avant que je franchisse la porte. Je me dirigeais vers lui. «
Je suis désolée Monsieur Every » «
Dis moi ce qui te tracasse. J'ai bien vu que ça n'allait pas, je ne vais pas te remonter les bretelles, tu as toujours été très sérieuse. Tout va bien ? » Je baissais la tête puis la relevait «
Oui, ne vous inquiétez pas pour moi, j'étais juste un peu fatiguée. Je suis désolée. » Avec un œil accusateur, il me répondit «
D'accord, bonne soirée alors Kayla. Mais avant que tu partes, si tu as besoin, je te laisse mon mail ». Il écrivait sur un bout de Papier, me le tendit. Je le mis dans ma poche, lui fit un sourire, lui souhaita une bonne soirée et je partais.
En sortant, un troupeau était non loin de là. Presque l'endroit où on se donnait rendez vous avec ma mère. J'avais un mauvais pressentiment et sans vraiment contrôler mon corps, je me mis à courir.
Je poussais tout le monde en voyant la voiture de ma mère contre un arbre. Je me mis à hurler, à essayer de dégager les pompiers et les policiers qui étaient déjà présents. Mais en vain, ils me retenaient. «
Mademoiselle, mademoiselle, calmez vous » «
C'est ma mère, lachez moi, c'est ma... » Je me mis tellement à pleurer que mon poids était beaucoup trop lourd pour mes jambes. Un pompier m'attrapait alors.
Sans savoir comment, j'étais rendue dans un camion des soigneurs près de moi, comme si j'étais surveillée. Je me sentais vide et tellement mal. Je les regardais. «
Mademoiselle Morgane, bonjour je suis Isabelle, je suis pompier, vous allez mieux ? Nous avons dû vous calmer » Puis les souvenirs me revint alors. J'essayais de bouger, mais elle m'en empêchait. «
Ma mère... » «
Calmez vous et je vous explique. » Je revins à mes esprits, enfin ce qu'il en restait pour l'écouter. «
Nous devions la désincarcérer de la voiture, là, elle est dans le camion qui est juste à côté. Nous partons pour les urgences. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour la garder en vie. » Mes larmes coulaient sur mes joues. J'avais tellement peur de la perdre, la seule personne qui comptait pour moi. La seule qui avait toujours été là. Celle que j'aimais plus que tout.
11 Mai 2008 Matin (Cinq heures du matin)
J'étais dans une chambre avec une perfusion pour me calmer. Ils avaient peur que je devienne hystérique vu que ma mère était en salle d'opération. Ca faisait déjà quelques heures et je me rongeais les ongles à l'approche du verdict. J'espérais du plus profond de moi qu'elle serait seine et sauve.
Un médecin vint dans cet endroit blanc où je me trouvais. J'étais sans force donc je ne pouvais me lever. C'était un des chirurgiens qui avait opéré ma mère. Il avait une tête plutôt triste. Mon cœur battait la chamade, enfin comme il pouvait vu que j'étais sous calmants.
«
Kayla.. Enfin je me permets de vous appeler ainsi.. » Il prit une grande inspiration. «
Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Mais elle a fait deux arrêts durant l'intervention. Je suis désolé ».
Mon monde s'écroulait, je voulais hurler, taper partout mais je ne le pouvais pas. Mes joues étaient mouillées de larmes. «
Je suis vraiment désolé. Nous avons appelé votre père, il est en chemin. Si je peux faire quoi que ce soit. » A travers deux sanglots, il fallait que je lui parle «
S'il vous plait, je ne veux pas le voir. Ne le laissez pas entrer ici » Puis avant qu'il ne puisse me répondre, cet homme qui était mon paternel entrait dans la chambre. Le médecin me regardait alors gêné. «
Je suis désolée Kayla ».
Il sortait de la chambre alors que mon père s'avançait vers moi. Il allait mettre la main sur mon visage mais je réunie assez de force pour l'en empêcher. «
Ne me touches pas » Je pleurais encore, mais la haine reprenait le dessus. «
C'est de ta faute. Pars, laisse-moi tranquille. »
«
Kayla. Je suis désolé vraiment. Je n'aurais jamais dû te poser la main dessus, pardonnes moi je t'en prie, je ne veux pas te perdre aussi »A contre cœur, il fallait que je lui pardonne, il était tout ce qu'il me restait. La seule chose qui pouvait me rallier à maman. «
D'accord, mais s'il te plait laisses moi seule » «
D'accord, mais si tu as besoin appelles moi ».
Il tournait les talons et mes larmes ne cessaient de couler. Elle était partie, elle n'était plus, je me retrouvais seule.. Sans cette épaule qui me portait et me défendait. J'avais peur.
21 Avril 2010
Presque deux ans que maman n'est plus là et j'ai toujours aussi mal. Je n'arrivais pas à m'en remettre comme je le devais. J'étais sous médocs depuis ce temps. J'essayais de faire de mon mieux pour ne pas le montrer en cours et pour elle, je donnais le meilleur de moi pour avoir la moyenne partout. J'y arrivais mais c'était tellement dur. Puis je devais aller chaque jour à l'entreprise de mon père pour lui apporter son repas. Il me parlait évidemment en même temps du travail que j'aurais à faire après mon diplôme, mais je n'avais pas changé d'avis. Je n'avais pas envie de me battre, je n'en avais pas la force donc je ne disais rien.
La seule chose qui me faisait envie d'y aller, c'était Illias, un ami, sans doute mon meilleur ami. Il travaillait pour mon père, mais il comprenait tout à fait ce que je traversais et il essayait de trouver un autre travail. Je passais beaucoup de temps avec lui lorsque je me trouvais dans les locaux et c'était bien le seul qui arrivait à me faire rire et me faire penser à autre chose. Il était vraiment exceptionnel. Celui qui était mon père ne le voyait pourtant pas d'un très bon œil, il ne voulait pas que sa fille qu'il voulait faire cheffe et un employé soient si proches. Mais je me foutais bien de son avis. Je faisais encore ce que je voulais, je ne faisais pas encore partie de la boîte.
30 Mai 2013 matin
Mes examens étaient passés et j'avais réussi mon examen haut la main. Il fallait que je le dise à Illias le plus rapidement possible. J'étais donc arrivée dans l'enceinte de l'entreprise de mon père. A chaque fois, on me prenait déjà pour le patron et on m'appelait par mon nom. Morgane. Je ne le supportais plus. Mais bref, j'étais tellement heureuse que je n'y faisais même pas attention.
L'ascenseur m'y un temps fou avant d'arriver au quatrième étage. Je courais dans le couloir quand il m'attrapait dans ses bras. «
Kayla, tu cours où comme ça ? » Je repris mon souffle «
Bin je te cherchais loulou ». Il attendait, mais je voulais me reprendre avant de lui dire la bonne nouvelle. «
J'ai eu mes examens, j'ai eu l'une des meilleures notes. Je vais pouvoir faire ce que je veux maintenant ». Il me prit dans ses bras en me félicitant.
Mais le bonheur fut de courte durée. Mon père nous séparait. «
J'ai déjà dit pas ici. » «
Mais lâches mon bras tu me fais mal ». Il s'empressait d'enfin me lâcher mais il me demandait de le suivre dans son bureau. Illias restait derrière la porte, il savait comment il était et il ne faisait que me protéger.
«
Kayla. J'ai tout entendu, mais tu ne feras pas ce que tu veux. C'est ce qui était convenu tu te souviens ? » «
Je n'ai jamais été d'accord avec toi. Tu as toujours voulu contrôler ma vie mais j'allais partir avant que tu le saches. » «
Tu n'as pas le droit, tu me dois tout. » «
Je ne te dois rien du tout, tu n'es rien pour moi, je t'ai toujours détesté. Tu es le plus horrible des pères qui existent »
Et là, comme si je m'y attendais, je fermais les yeux. Une gifle de plus. Mais cette fois, un poing arrivait en deuxième. Je tombais sur le sol. Mon meilleur ami, mon tout ouvrit la porte à toute vitesse pour l'arrêter. Il était déjà entrain de lever l'autre main, mais Illias l'arrêta avant. Il le frappa tellement fort que mon père se retrouva à terre. Il m'aidait ensuite à me relever. Je lui crachais dessus «
Je te déteste, je te hais. Et si maman est morte c'est de ta faute et rien que de ta faute. »
«
Si vous retouchez à un seul cheveux de Kayla je vous jure que je ferais pire que ce que vous avez pu avoir jusque là. Laissez là partir maintenant. Oh et pour ne pas avoir de mal entendu. Je démissionne. »
Il me prit sous son bras et on était déjà loin.
30 Mai 2013 SoirOn avait passé l'après midi à essayer de camoufler les bleus sur mon visage et il avait essayé également de me changer les idées. De me proposer des destinations mais je ne voyais que par Coral. Il m'en avait parlé qu'une seule fois et j'en rêvais. C'était obligatoire.
On venait de rentrer et je ne voulais pas qu'il le voit mais j'avais déjà préparé mes valises. «
Tu voulais partir ? » «
J'étais venue pour te le dire également ce matin mais je n'ai pas vraiment eu le temps enfaite. » Il me prit dans ses bras une nouvelle fois. Puis il me regardait de ses beaux yeux. Je ne sais pas vraiment comment tout cela vint, mais on s'embrassait. C'était tellement bien. Mais il fallait que je l'arrête même si je n'en avais aucune envie. Je voulais partir au plus vite. «
je suis désolée Loulou je suis fatiguée. » «
Je comprends, viens » Il m'emmenait vers la chambre, on savait bien que mon père ne reviendrait pas de si tôt. Je m'allongeais et il se mit prêt de moi. J'étais dans ses bras et je vins à m'endormir.
31 Mai 2013 Tôt le matinSix heures du matin. Illias s'était endormi et je savais que même une fanfare ne pourrait le réveiller. Je me levais quand même doucement me changeais vite fait. Il fallait que je lui écrive un petit mot histoire qu'il ne m'en veuille pas à vie. On pouvait y lire.
"Mon Loulou,
J'espère qu'un jour tu me pardonneras de t'avoir laissé ici. Mais il faut absolument que je parte, que je refasse ma vie loin d'ici. J'aurais fait n'importe quoi pour que tu viennes avec moi, mais je ne veux pas détruire ta vie et t'empêcher de vivre tes rêves. Ne me cherches pas, sois heureux. Je penserais à toi chaque jour, chaque seconde. Nos vies sont liées tu le sais, un jour on se retrouvera j'en suis sur. Que ce soit dans 10 ans, 20 ans ou plus, tu seras toujours mon meilleur ami. Je t'aimerais à vie.
Ta Kayla."
Je pris ensuite mes valises et j'étais partie en cinq minutes. Direction la destination de mes rêves.